620 Milliards d’Euros sont dépensés annuellement pour l’ensemble des prestations sociales, via une trentaine d’allocations différentes que notre administration a réussi à inventer (poussé par des politiques dépassés). Tout cela donne le tournis et un haut le cœur ! Au delà de ces chiffres, ce trop plein d’aides sociales ne permet plus une bonne gestion, d’autant que les travailleurs sociaux eux mêmes n’y comprennent plus rien…
Alors que fait-on ? On laisse filer ou on réagit ?
L’urgence me semble être de simplifier le système et le rendre plus juste en faisant le maximum pour sortir de l’assistanat destructeur. La solution ne serait-elle pas l’allocation universelle ?
Son principe : Verser à chaque citoyen français ou résident depuis plus de 5 ans sur le territoire (de façon régulière) un revenu de base de 500€ pour le fait même de ce qu’il est et pour ce qu’il apporte à la société. Allocation universelle, cumulable avec tout autre revenu, dont le travail, mais qui remplacerait TOUTES les aides et autres allocations (à l’exception du chômage, de la retraite, de l’APH et de l’APA). Pour les enfants mineurs, l’allocation serait perçue par les parents, jusqu’à sa majorité, en remplacement de l’allocation familiale. Coût global pour la collectivité : 350 Milliards€ (approximativement) Quels sont les avantages de ce système ?
- Tout le monde recevant la même allocation pour ce qu’il est, il n’y a plus de stigmatisation de l’aide sociale et chacun se sent reconnu pour ce qu’il est.
- Chacun étant assuré de bénéficier de 500€ par mois, la grande pauvreté disparaît de fait.
- Ce montant étant cumulable avec toutes autres ressources, travailler permet d’augmenter ses revenus, sans risque de perdre ses prestations, principale raison pour lesquels le retour à l’emploi est souvent non souhaité.
- Tout le monde touchant le même montant et les prestations sociales étant quasiment toutes supprimés, le coût de gestion est très fortement réduit.
- Le travail bénévole ou les solidarités inter familiales sont reconnues socialement.
- Les jeunes disposent d’un revenu qui leur permet de financer des études, le permis de conduire, ou une première installation dans la vie.
Alors oui cette mesure, dont on parle de plus en plus, serait un véritable bouleversement et nous obligerait à repenser intégralement notre vision de l’aide sociale (qui date de 1946 ne l’oublions pas !) tout en permettant à chaque citoyen d’être reconnu dans son unicité. Une autre approche du social est possible, à nous de faire preuve d’audace, d’inventivité et d’accepter de penser les schémas existants.